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Témoignages

Yannick Noah

Il raconte...

« En découvrant la sophrologie, j’ai appris beaucoup de choses sur moi, sur ma façon d’être sur le court, et puis cela a bien entendu débordé sur ma vie personnelle.

Mais au départ, les résultats sur le court étaient vraiment flagrants. L’expérience consistait à apprendre à se relaxer, à se retrouver en situation. J’avais des images dans la tête. Des choses médiatiques liées à un sentiment d’injustice. J’avais souvent l’habitude d’avoir le public avec moi, et quand je le sentais hostile, je ne me sentais pas bien. Ou alors une faute d’arbitrage, ou jouer contre quelqu’un que j’aime ou contre quelqu’un que je déteste. Chaque fois je n’arrivais pas à jouer pleinement, à donner le meilleur de moi-même.J’avais une réaction physique qui était terrible. J’étais tout d’un coup très, très lourd, je commençais à avoir des douleurs au dos, aux genoux… Grâce à la sophrologie, j’ai appris à retrouver la légèreté, la clarté dans la tête et dans le corps, ça se passe en quelques secondes. Ensuite on anticipe ce qui se passe sur le court »

Extrait de son interview à Nouvelles Clés

Yoann Diniz

Yoann_dinizAu terme d’un cavalier seul héroïque, Yohann Diniz a conservé, hier, son titre européen du 50 km marche. Le Rémois a pris son destin en mains en Catalogne.

Lui-même se présente comme quelqu’un de fragile mentalement. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Yohann Diniz consulte une sophrologue.

Dossier Sophrologie au Magazine de la santé sur France 5

Interview

Avant la course, vous disiez vous présenter humblement à Barcelone et vous partez seul dès le 5 km ?

« Par humblement, j’entendais être prêt physiquement et mentalement à ne pas céder mon titre de champion d’Europe. C’est une manière de respecter mes adversaires. Ma saison pouvait laisser penser que le sacre ne reviendrait pas à Diniz. Je ne voulais pas donner raison à cette thèse. »

Donc cette stratégie était bien définie ?

« Oui, ne vous inquiétez pas, je n’ai pas de rayure sur le disque dur. J’étais programmé pour réussir… Très zen »

Après les déboires de Pékin (abandon) et de Berlin (12 ), une autre désillusion aurait-elle pu sonner le glas de votre carrière ?

« Ça aurait été très dur de s’en remettre. Après Berlin, j’ai mis du temps à remonter la pente. Le plus frustrant était d’avoir conscience que mon potentiel ne correspondait en rien avec mes résultats. Le physique et les qualités techniques étaient là, mais c’est psychologiquement que ça n’allait plus. »

Le recours à une sophrologue vous a-t-il aidé sur le plan mental ?

« Grandement. La sophrologue qui me suit est très effacée. Avant la préparation, le travail réalisé ensemble m’a rendu très zen. D’ordinaire, à cette époque de la saison, je suis très irritable. Demandez à ma femme (rires). Mais là, j’étais très zen…

La Sophrologie s’engage dans la patrouille de France

Patrouille de FranceCinq à six fois par an, la patrouille de France se produit lors de grands évenements nationaux et internationaux. Pour les pilotes, l’éxecution des acrobaties est très éprovante physiquement. Cela est dût au manque d’altitude et à la vitesse de l’Alphajet, l’avion de la patrouille qui monte à plus de 1000 km/h. Les pilotes suivent donc un entrainement physique et mental, et pratiquent une technique de relaxation courante, la Sophrologie.

Le Petit Journal, Septembre 2009 Photo : Monster 1000